Quand je peins j'oublie tout
- Paola Panero
- 19 sept.
- 1 min de lecture
Il y a des moments où la vie semble trop exigeante : des pensées qui se chevauchent, des engagements qui pèsent sur vous, des voix qui vous envahissent l'esprit. Pourtant, il suffit d'ouvrir ses pinceaux et de commencer à peindre pour que tout disparaisse.
Devant la toile, j'entre dans un espace suspendu, un lieu où le temps n'a plus d'importance. Les soucis s'envolent et chaque geste devient pur présent : le coup de pinceau, la vibration de la couleur, la matière qui prend forme.
Je peins et j'oublie. Ce n'est pas de l'oubli, mais plutôt un retour à l'essentiel : je suis seul avec moi-même, avec mon souffle et avec ce que je porte en moi. C'est là que je retrouve légèreté, énergie et vérité.
C’est peut-être là la magie de l’art : il nous permet d’abandonner le bruit du monde et de rencontrer enfin le silence intérieur.
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