La couleur verte
- Paola Panero
- 6 oct.
- 1 min de lecture
Le vert n'a jamais été une de mes couleurs préférées. Je l'ai toujours trouvé difficile, ardu à utiliser. Lorsque je peignais de manière plus « rationnelle », le vert représentait un défi constant : dans la végétation, dans les plantes, dans les nuances.
L'éclaircir avec du jaune le rendait trop brillant, l'assombrir avec du brun le rendait terne. Ça finissait toujours par paraître faux, ou trop brillant, ou trop terne, jamais réel, jamais naturel.
Pourtant, maintenant que je peins plus instinctivement, en laissant la palette vibrer directement sur la toile, le vert est revenu.
Je ne le cherche pas, mais il vient.
Elle apparaît lorsque l’énergie est nécessaire, lorsqu’une force vivante et pulsante est nécessaire.
C'est comme si seul le vert pouvait transmettre cette vibration naturelle, cette tension vitale qu'aucune autre couleur ne peut fournir.
C'est peut-être là le problème : quand on arrête de vérifier, même les couleurs que nous avons rejetées pendant des années trouvent enfin leur place.
Commentaires