L'insatisfaction comme point de départ
- Paola Panero
- 21 sept.
- 1 min de lecture
L'insatisfaction en peinture n'est pas seulement un vide ou un manque. C'est souvent le signal qui nous pousse à aller plus loin, à ne pas nous contenter de ce que nous avons déjà accompli. Dans ma recherche artistique, l'insatisfaction est presque un compagnon de voyage : elle me rappelle que chaque tableau achevé n'est jamais un point d'arrivée, mais seulement un passage vers autre chose.
Ce sentiment, parfois envahissant, se transforme en énergie créatrice. Il m'oblige à approfondir, à me questionner, à explorer de nouvelles voies. C'est un stimulant qui ne laisse aucune place à la stagnation, qui m'invite à me renouveler, à me remettre en question, à oser.
Ce n’est peut-être pas un manque à combler, mais un don caché : celui qui nous permet de rester vivants, attentifs, sensibles et en constante évolution.
L’insatisfaction n’est pas un fardeau, mais une pression.
C'est le signe qui m'invite à regarder plus loin, à ne jamais m'arrêter.
Chaque tableau achevé n’est pas une arrivée, mais un passage.
L’insatisfaction devient énergie créatrice, transformation continue.
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