Du rouge dans ma peinture
- Paola Panero
- 19 sept.
- 1 min de lecture
Pendant des années, j'ai évité le rouge. Je le percevais comme trop fort, violent, presque douloureux. Il me semblait difficile à apprivoiser, envahissant, incapable de laisser place à quoi que ce soit d'autre.
Puis, lentement, je me suis rapprochée de lui, choisissant une teinte qui me semblait plus proche : le magenta. Le magenta possède une douceur particulière, une vibration qui ouvre à une infinité de nuances. Quand je le laisse rencontrer le bleu, sans les mélanger complètement, de délicates nuances de violet émergent sur la toile, comme si les deux couleurs trouvaient un équilibre spontané.
J'ai aussi découvert que le rouge, associé à une couleur sombre, ajoute intensité et profondeur. C'est comme s'il avait le pouvoir de faire ressortir la lumière et la puissance du tableau.
Aujourd'hui, je n'en ai plus peur : je reconnais son importance, sa capacité à donner vie et souffle à ce que je peins. Ainsi, le rouge, autrefois couleur que j'évitais, est devenu un allié précieux dans ma peinture.
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